Londres, le 15 avril 2007, 15h00,
Pingouins Guerriers à
La
Tate Modern |

Plateforme du hall de la Tate Modern |
A 15h exactement, 30 pingoins guerriers ont été déposés par un groupe d'une quinzaine de personnes sur la plateforme du hall de la Tate Modern, le plus grand musée d'art moderne et contemporain de Londres. Durant les premières minutes, le public surpris mais malgré tout interpellé par cette installation sauvage, s'est montré très interressé. Peu après les gardiens du musée ont commencé à s'agiter en nous demandant de retirer les pingoins guerriers déposés sans autorisation. Nous avons refusé en essayant de leur expliquer le sens de cette action.
A 15h10 exactement, des gardiens commencent à s'emparer des pingouins guerriers et les emmènent. Il est important de souligner que les gardiens et la direction du musée ne prends pas en compte que cette installation est une œuvre d’art créée par une artiste. Ils ne s’encombrent d’aucunes précautions et usent même de brutalités pour retirer au plus vite les Pingouins Guerriers au risque de les casser.
Suivant cet élan, plusieurs personnes du public dont des enfants se jettent dans la mélee pour essayer d'en récupérer.
A 15H15 exactement, la plateforme a été desertée. Actuellement la quinzaine de pingouins guerriers confisqués se trouvent encore à la Tate Modern dans le bureau des objets trouvés pour une durée maximale de 3 mois.
Ces Pingouins Guerriers appartiennent au public. Je vous invite à aller à la Tate Modern au bureau des objets trouvés pour réclamer votre Pingouins Guerriers.
A l’heure actuelle, nous ne connaissons pas les intentions de la Tate Modern par rapport à cette œuvre d’art clandestine et encombrante.
Il est intéressant de savoir comment un grand musée considère l’art qu’il n’a pas sélectionné.
Lors de l’installation, nous avons distribué ces communiqués afin de faire comprendre le sens de cette installation sauvage :
Communiqué public
Communiqué Tate Modern
Contact :
dalila@himalaika.com
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