Les Pingouins Guerriers J’ai développé depuis Juin 2006 des installations de Pingouins Guerriers. Ce sont des sculptures en plâtre d’environ 33 cm de haut. Ils sont fabriqués en série limitée à partir de 2 moules. Ils symbolisent le Témoin, synthétisé par l'oeil qui regarde. Un témoin muet, incapable de réaction, mais qui par le seul fait d'être là change ce qu'il voit. La tête de ces pingouins s'apparente au masque, qui cache et protège à la fois. S'ils portent des épées, c'est qu'ils mènent un combat. Mon action artistique consiste à disséminer ces Pingouins Guerriers à travers le monde. L’objectif est de créer ainsi un signe répétitif et énigmatique. |
------------------------------- >>> « Les Pingouins Guerriers » n'entrent pas dans le cercle, article du 20minutes.fr. |
----------------------------- >>> Dans le cadre de Sculptures en ville, Les Pingouins Guerriers investissent l'UTOPIA, Bordeaux. |
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Les Pingouins Guerriers à La Tate Modern | ||
Article de Thibault Franck |
Stratégies de dissémination :
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En savoir plus : C'est après avoir réalisé un reportage artistique sur les pingouins (photos, sons, performances) dans les îles Falkland en décembre 1999 que ces derniers sont devenus une figure récurrente et symbolique dans mon travail. Ce reportage était une tentative de ma part de montrer que l’on peut observer la nature autrement que selon la vision scientifique du monde que l’on m’a enseignée durant mes études supérieures en Biologie de 1994 à 1998. Cette figure du Pingouin est empreinte d’humour et d'étrangeté. Je la mets en parallèle avec la figure de l'oiseau de la scène du puit des Grottes de Lascaux. Dans cette scène énigmatique, le seul homme représenté est couché sur le dos le sexe en érection, semblant mort. Son visage ressemble à celui d’un oiseau. Un bison est près de lui, éventré. Il s'est passé un combat entre l'homme et l'animal. À leur gauche, un oiseau très schématiquement dessiné regarde la scène. |
Le voyage extraordinaire | |||
C’était sur les îles Falkland. Le temps s'était arrêté. La lumière m'éblouit. Parmi mes potes, je me sens tellement étrangère. Dernier bastion, je me sens comme une bâtarde qui cherche son père mais espère qu’il soit crevé. Waohou whou wha Je ne peux pas parler d’eux. La parole m’est interdite. Alone on a beach. Paysage de couleurs infinies, je t’aime, c’est tout. Sur nos performances absurdes, rien à dire. L’île, un désert. Je ne peux décrire ce qui se passa durant ces deux semaines.
Décembre 1999 |
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Poème de Nicolas Braguier |
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Contact Dalila Dalléas |
Galerie Peter Herrmann Brunnenstr. 154 /D-10115 Berlin Tel.: 030-88 62 58 46 Mobil: 0172-720 83 13 Di - Fr 14.00 - 19.00 / Sa 11.00 - 16.00 www.galerie-herrmann.com |